تونس/القاهرة/بروكسل،6 فيفري 2013 تدين الشبكة
الأوروبية-المتوسطية لحقوق الإنسان اغتيال شكري بلعيد، وتتقدم بأصدق التعازي لأهله
ومحبيه وكل الديموقراطيين في تونس
لقد جرت عملية الاغتيال في مناخ من الترهيب والعنف ضد الحركة
الديموقراطية في تونس، وهو مناخ هيأته الحكومة، فالهجمات المتكررة من المسؤولين في
الحكومة وبعض قادة حركة النهضة على شكري بلعيد تحديدا، بوصفه ملهما للاحتجاجات،
هيأت الأجواء لاغتياله.
وفاقم الأمر الاستخدام المتحيز لنظام العدالة وتطبيق القانون على أيدي
حزب واحد يسيطر على المقاليد الرئيسية لسلطة الدولة.
ولم تكن هذه غاية الشعب التونسي من الإطاحة بنظام زين العابدين بن علي.
إن أول واجبات السلطات في تونس هو محاكمة الذين امروا بارتكاب هذا
الفعل الشنيع ومنفذيه. ومن واجب السلطات التونسية أيضا إنهاء مناخ الترهيب والعنف
الذي ساهمت في خلقه.
وعدم القيام بهذه الواجبات سوف يجعل الآمال في
إجراء انتخابات حرة وديموقراطية محل شك
أي نعم ، توك توك اللي نشوفوهم في الأفلام
الهندية قريبا في تونس ...
قالك يا سيدي هذا حل من الحلول العاجلة ألي
طلعت بها حكومتنا البهية ، لمساندة اقتصادنا التاعب في محنتو و التعجيل في إنتحارو
!! ها الحال فعلوه بالوقت و بداو في الإجراءات اللازمة .
باش يجيبولنا 21 ألف توك توك ، توك توك يحك
في توك توك ، هاذم يا بابا كادو من الدولة للعاطلين عن العمل بعد مشاركتهم الفعالة
في جني صابة الزيتون ، و زيد فرصة لتوفير ما يقارب 30 ألف موطن شغل ، هاوكا واحد
يسوق و واحد يدز ... أما ردوا بالكم ، هاذم راو متع هزان سلعة كهاو مش
عباد ، باش منعملوش مشاكل مع جماعة التكسيات و غيروا ...
هاوكا زابا عمللكم قناطر و كبرلكم في
الكياسات ولو يهز زوز شبيك ، متفرهدين مفماش أكسدونات ، و عامكم الجبالي جابلكم هل
وسيلة السحرية باش يسهل الحركية التسويقية للنهضة في فترة الإنتخابات ... قالوا 30
ألف موطن شغل !! و هو فما جبالي يصطاد لربي !!؟
تي حاصيلو ، مكاسب الثورة اللي حلمنا
بيهم طاروا كما طاروا الجميعة لدبي و كندا ، ماشي في بالنا باش نتطورو
و نوليو كما تركيا ؛ حرية، ديمقراطية و بلا بلا بلا ... أما باش يشيخوا فيها كان
محبي الأفلام الهندية ، هوكا على قريب باش توليو تعيشوا في قندهار !
Alors que nous fêterons dans quelques jours le deuxième anniversaire
de la fuite du tyran, la Tunisie vit au rythme des scandales et des
crises. Crises institutionnelles et crises politiques sont devenues,
depuis quelque mois, le quotidien du paysage politique tunisien. À
preuve, la constitution qui tarde, pas de date de prévue pour les
élections, et l’exaspération qui fait rage à Seliana puis à SidiBouzid
ces dernières semaines. La crise de confiance politique dans laquelle
s’est enlisée la Tunisie ces derniers mois, a nul doute atteint son
paroxysme avec le derniers bras de fer entre le gouvernement et l’UGTT à
la suite des évènements du 5 décembre 2012. Cette crise politique
semble être caractérisée par l’accentuation de la crise de société
précédant la phase de transition démocratique et renforce chaque jour le
dysfonctionnement des instituons. Les politologues les plus alarmistes
nous parlerons d’un «risque d’obsolescence institutionnelle» qui nous
risque de mener à l’obsolescence de l’appareil gouvernementale et plus
largement, une dislocation de l’appareil d’Etat.
Il n’y a pas de Nation sans Etat, pas plus qu’il n’y a d’Etat sans
projet de société. Et cela semble manquer terriblement aux discours
politiques dominant qui rivalisent dans la surenchère et la démagogie.
Ainsi «emploi», «investissements», «droits», « libertés», «démocratie»,
«justice» sont devenus les éléments incontournable des discours les plus
populistes et des promesses les plus farfelues, privant les mots de
leur substance. La fin (électorale) justifie les moyens (pour conquérir
les pouvoir). Nous assistons au déploiement d’une logique politicienne;
certainement pas d’une logique politique. Rappelons-le si besoin est :
la politique est le champ de chose public, de l’intérêt général. Mais
dans cette logique d’impasse, les efforts des acteurs politiques se
préoccupent à garder le pouvoir, ou bien, à le contester. Alors, comment
dépasser la crise ? Comment sortir de l’impasse ? Quelle vision et quel
projet de société pour la Tunisie ?
Il est manifeste que la classe politique tunisienne semble échouer à
répondre à ces questions sans nourrir la logique d’impasse et la
solution est peut-être à chercher ailleurs dans un univers épargné, dans
une certaine mesure, par la logique politicienne : la société civile.
Et c’est peut-être de là que «viendra le salut», comme l’affirmait le
militant Gilbert Naccache.
Et pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, la société
civile tunisienne voir grand, même très grand. Plus de 170 associations
et organisations ont décidé de s’unir autour d’un projet commun : Le
Projet de la Société Civile lors des assises de la Société civile, qui
se tiendront à Monastir du 20 au 23 décembre 2012. et dont le résultat
sera l’élaboration d’un projet de société global. Durant cet évènement,
les études et les recherches réalisées dans différents domaines par des
organisations non gouvernementales et des experts seront discutées et
harmonisés puis enrichies dans les différentes régions du pays. Objectif
? Aboutir à un consensus autour d’un unique projet qui sera présenté à
l’opinion publique et aux décideurs politiques.
Consolider les acquis du peuple tunisien autour des valeurs de l’Etat
civil de la démocratie du respect des droits de l’Homme et de l’égalité
parfaite sans discrimination ni réserve aucune, sont selon les
organisateurs les bases fondatrices de ce projet décliné en 15 ateliers
et et 4 thèmes : développement Economique et Social, Réforme du Système
Educatif et Promotion des Arts et de la Culture, le Régime Politique, la
Décentralisation et la Démocratie Participative, le Respect des
Principes des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales et la
Protection de l’Environnement.