Wednesday, December 26, 2012

تونس : هي تشخر ... و زيدها توك توك

أي نعم ، توك توك اللي نشوفوهم في الأفلام الهندية قريبا في تونس ...


قالك يا سيدي هذا حل من الحلول العاجلة ألي طلعت بها حكومتنا البهية ، لمساندة اقتصادنا التاعب في محنتو و التعجيل في إنتحارو !! ها الحال فعلوه بالوقت و بداو في الإجراءات اللازمة .
باش يجيبولنا 21 ألف توك توك ، توك توك يحك في توك توك ، هاذم يا بابا كادو من الدولة للعاطلين عن العمل بعد مشاركتهم الفعالة في جني صابة الزيتون ، و زيد فرصة لتوفير ما يقارب 30 ألف موطن شغل ، هاوكا واحد يسوق و واحد يدز ... أما ردوا بالكم ،  هاذم راو متع هزان سلعة كهاو مش عباد ، باش منعملوش مشاكل مع جماعة التكسيات و غيروا ...
هاوكا زابا عمللكم قناطر و كبرلكم في الكياسات ولو يهز زوز شبيك ، متفرهدين مفماش أكسدونات ، و عامكم الجبالي جابلكم هل وسيلة السحرية باش يسهل الحركية التسويقية للنهضة في فترة الإنتخابات ... قالوا 30 ألف موطن شغل !! و هو فما جبالي يصطاد لربي !!؟



تي حاصيلو ،  مكاسب الثورة اللي حلمنا بيهم طاروا كما طاروا الجميعة لدبي و كندا ، ماشي في بالنا باش نتطورو  و نوليو كما تركيا ؛ حرية، ديمقراطية و بلا بلا بلا ... أما باش يشيخوا فيها كان محبي الأفلام الهندية ، هوكا على قريب باش توليو تعيشوا في قندهار !

Wednesday, December 19, 2012

Tunisie : le salut viendra-t-il de la société civile ?

Alors que nous fêterons dans quelques jours le deuxième anniversaire de la fuite du tyran, la Tunisie vit au rythme des scandales et des crises. Crises institutionnelles et crises politiques sont devenues, depuis quelque mois, le quotidien du paysage politique tunisien. À preuve, la constitution qui tarde, pas de date de prévue pour les élections, et l’exaspération qui fait rage à Seliana puis à SidiBouzid ces dernières semaines. La crise de confiance politique dans laquelle s’est enlisée la Tunisie ces derniers mois, a nul doute atteint son paroxysme avec le derniers bras de fer entre le gouvernement et l’UGTT à la suite des évènements du 5 décembre 2012. Cette crise politique semble être caractérisée par l’accentuation de la crise de société précédant la phase de transition démocratique et renforce chaque jour le dysfonctionnement des instituons. Les politologues les plus alarmistes nous parlerons d’un «risque d’obsolescence institutionnelle» qui nous risque de mener à l’obsolescence de l’appareil gouvernementale et plus largement, une dislocation de l’appareil d’Etat.
Il n’y a pas de Nation sans Etat, pas plus qu’il n’y a d’Etat sans projet de société. Et cela semble manquer terriblement aux discours politiques dominant qui rivalisent dans la surenchère et la démagogie. Ainsi «emploi», «investissements», «droits», « libertés», «démocratie», «justice» sont devenus les éléments incontournable des discours les plus populistes et des promesses les plus farfelues, privant les mots de leur substance. La fin (électorale) justifie les moyens (pour conquérir les pouvoir). Nous assistons au déploiement d’une logique politicienne; certainement pas d’une logique politique. Rappelons-le si besoin est : la politique est le champ de chose public, de l’intérêt général. Mais dans cette logique d’impasse, les efforts des acteurs politiques se préoccupent à garder le pouvoir, ou bien, à le contester. Alors, comment dépasser la crise ? Comment sortir de l’impasse ? Quelle vision et quel projet de société pour la Tunisie ?
Il est manifeste que la classe politique tunisienne semble échouer à répondre à ces questions sans nourrir la logique d’impasse et la solution est peut-être à chercher ailleurs dans un univers épargné, dans une certaine mesure, par la logique politicienne : la société civile. Et c’est peut-être de là que «viendra le salut», comme l’affirmait le militant Gilbert Naccache. 
Et pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, la société civile tunisienne voir grand, même très grand. Plus de 170 associations et organisations ont décidé de s’unir autour d’un projet commun : Le Projet de la Société Civile lors des assises de la Société civile, qui se tiendront à Monastir du 20 au 23 décembre 2012. et dont le résultat sera l’élaboration d’un projet de société global. Durant cet évènement, les études et les recherches réalisées dans différents domaines par des organisations non gouvernementales et des experts seront discutées et harmonisés puis enrichies dans les différentes régions du pays. Objectif ? Aboutir à un consensus autour d’un unique projet qui sera présenté à l’opinion publique et aux décideurs politiques.
 


Consolider les acquis du peuple tunisien autour des valeurs de l’Etat civil de la démocratie du respect des droits de l’Homme et de l’égalité parfaite sans discrimination ni réserve aucune, sont selon les organisateurs les bases fondatrices de ce projet décliné en 15 ateliers et et 4 thèmes : développement Economique et Social, Réforme du Système Educatif et Promotion des Arts et de la Culture, le Régime Politique, la Décentralisation et la Démocratie Participative, le Respect des Principes des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales et la Protection de l’Environnement.

 
Les internautes pourront également réagir et contribuer à la rédaction du projet à travers ce blog participatif dédié



Source : ici

Monday, December 10, 2012

Tunisia : celebration of the International Day of Solidarity with the Palestinian People




With the collaboration of the Tunisian league for the defense of Human Rights, the Euro-Mediterranean Human Rights Network and other independent associations, Tunisia launched on The 7th of December 2012, a national, regional, Arab, and international campaign titled: “the right of return for refugees and the accession of Palestine as a Member State in the United Nations and specialized agencies”.
 

This initiative came On the occasion of the celebration of the International Day of Solidarity with the Palestinian People on November 29th 2012, the aim of this event as Madame Essia Belhassen mentioned in her opening words, is to get the maximum of voices to the United Nation demanding two things, the involvement of Palestine as a member state in the United Nations and The right of return for refugees to their homes (Res 194 of the security Council). 

Madame Essia Belhassen

“It is unacceptable, after 65 years of the occupation of the Palestinian land by the Israelian government, the violations of human rights, the killing of innocent children and women, looting of property and deportation of people from their homes, and here their are, the final decision of the United Nations in its sixty-seventh meeting on November 29, announcing it’s  accession of Palestine as an observer, so from non-member entity to a non-member state, it’s not enough for us, it is time to stood up and demand for a real membership in the United Nation and The right of return for refugees to their homes” added Madame Essia Belhassen.

The conference's panel

“We will not give up our dream, to be Palestine a free state, will continue to struggle until we get our freedom, we will take back what the Israeli enemy have been taken from us, some day, Jerusalem will be free , and we will have the honor to invite you for a visit.”  said Mr. Salman Alherfi, the Palestinian Ambassador in Tunis in his opening words. He also expressed his gratitude and happiness of this initiative.
Mr. Salman Alherfi, the Palestinian Ambassador (on the left)


There was a lot of Enthusiasm in the speeches, however, all the audience that came in even with small number (that may be due to what happened recently in Tunisia), was motivated and loved the initiative of the campaign.

In the end of the conference, the Tunisian league for the defense of Human Rights distributed to every one of the attendants a postcard, those will be distributed gradually in the whole country, to be signed as a first step by the largest possible number of people, then those postcards will be taken to the United Nations, hopefully to its president M. Ban ki moon himself, as a second step towards achieving the objectives of this campaign.
The postcard distributed in the conference(face 1)
The postcard distributed in the conference(face 2)

I should also mention, that there were a wonderful  exposition of some pictures taken in Palestine, showing how much the Palestinian people are suffering, but in the same time they are strong, and deeply optimistic and full of hope.